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Le financement participatif pour entreprise : comment ça marche ?

Entrepreneur bras croisés confiant devant son stock de marchandise

Trouver le financement nécessaire au lancement ou au développement de son entreprise peut s’avérer une tâche compliquée. Aujourd’hui, face à la réticence du système bancaire envers la prise de risques, de nouvelles méthodes entrent en jeu et tendent à se développer encore. Le financement participatif en fait partie.

Crowdfunding, crowdlending ou crowdequity, ces solutions représentent des alternatives ou des financements complémentaires de plus en plus exploités.

Toutefois, qu’il s’agisse de souscrire un crédit bancaire professionnel ou lever des fonds sur une plateforme auprès d’investisseurs multiples, il est essentiel d’être en mesure de présenter un dossier le plus attractif possible. En effet, dans un cas comme dans l’autre, les organismes, entreprises ou personnes, finançant le projet attendent une contrepartie et, pour être certains de l’obtenir, étudient soigneusement des dossiers toujours plus nombreux.

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Pour connaître tous les avantages d’un accompagnement par un organisme de courtage expert en prêt professionnel, vous pouvez consulter notre dossier Prêt professionnel : pourquoi passer par un courtier ? .

 

La notion de financement participatif recouvre des formes variées. Si la base reste la même – récolter la somme nécessaire au financement d’un projet auprès d’un large nombre d’investisseurs via une plateforme spécialisée en ligne – c’est la contrepartie, financière ou non, qui va varier d’une méthode à l’autre.

Certaines formes de financement participatif correspondent donc mieux que d’autres aux besoins et contraintes des entreprises. Passons-les en revue.

 

Le crowdfunding est la forme de financement participatif la plus connue. Elle convient particulièrement aux projets artistiques, puisqu’elle repose sur un système de dons, généralement avec une contrepartie non-financière (un exemplaire du produit financé, des goodies, une mention…).

La somme n’est donc pas à rembourser. Toutefois, la concurrence est particulièrement rude entre les projets. S’il peut être envisageable de financer ainsi une partie de la création d’une entreprise ou du lancement d’un projet, dans une majorité de cas, ce sont les porteurs de projets avec une communauté importante qui auront une chance de tirer leur épingle du jeu.

Au croisement entre activité artistique amatrice et destin d’entreprise qui laisse rêveur, on peut citer le crowdfunding record de la websérie Noob en 2013, puis 2017.

 

Le crowdfunding sous forme de dons avec contrepartie est certainement la forme de financement participatif la plus connue du grand public, notamment parce qu’il permet de financer des projets artistiques et solidaires.

En revanche, pour les entreprises, le crowdlending est souvent mieux adapté.

Le crowdlending consiste en un prêt accordé par des investisseurs multiples via des plateformes spécialisées dans ce type de financement. Les plus fiables se doivent d’être inscrites à l’ORIAS en tant qu’intermédiaires en financement participatif (IFP) ou conseillers en investissements participatifs (CIP).

Chaque année, de plus en plus d’entrepreneurs en création, reprise ou développement d’activité y ont recours. Il est accessible à de nombreux statuts et secteurs d’activité.

Il arrive qu’un prêt bancaire professionnel ait été refusé, par exemple par manque d’apport personnel de l’entreprise ou parce que le projet particulièrement novateur représente un risque trop important pour un organisme de financement classique. Dans ce cas, le crowdlending peut être envisagé en substitution ou en complément, pour créer l’apport nécessaire ou démontrer la viabilité du projet.

C’est alors une personne physique ou une entreprise qui va financer une partie du projet d’un entrepreneur et la multiplication des investisseurs qui permettra de réunir la somme visée.

Les sommes sollicitées sur ce type de plateformes varient de 20 000 € à plusieurs millions d’euros, avec des durées de prêts allant de 12 à 84 mois.

C’est dans tous les cas un mode de financement complémentaire à prendre en considération.

 

Si les critères d’éligibilité peuvent varier d’une plateforme à l’autre, ainsi que les documents demandés pour prouver la solidité du projet ou de l’entreprise, les étapes sont généralement les suivantes.

  1. Vous déposez un dossier présentant votre projet, ainsi que le besoin de financement, sur la plateforme de votre choix.
  2. Si vous respectez les critères de base, celle-ci étudiera la capacité de votre entreprise à rembourser le prêt qui sera mis en place. Des justificatifs vous seront alors demandés.
  3. La collecte de fonds est mise en ligne pour une durée d’un mois (dans une majorité de cas).
  4. Lorsque le montant fixé est atteint, la campagne est clôturée, les fonds débloqués, et le remboursement mis en place selon les modalités du contrat signé en amont.

 

Il va déjà s’agir de choisir une plateforme dont les valeurs et l’audience sont en adéquation avec votre projet et votre entreprise.

Ensuite, il vous faudra préparer un dossier solide. Les investisseurs participant au financement de votre projet attendent une plus-value. Il faut donc que le projet puisse séduire et que l’entreprise rassure sur sa capacité à le mener à bien, puis à s’acquitter du remboursement de l’emprunt.

En outre, il sera judicieux de mettre en place un plan de communication afin de donner de la visibilité à votre crowdlending. Ce sera pour vous l’occasion de vous faire connaître auprès d’une nouvelle audience et donc de futurs clients potentiels, mais aussi d’attirer les investisseurs potentiels pour qu’ils choisissent votre projet plutôt qu’un autre. Leurs motivations peuvent varier allant de la démarche éthique à la potentialité de rendement, en passant par l’envie de participer à la création d’un produit ou service qui leur manquerait à eux-mêmes.

 

Apparu en France en 2014, le crowdequity est une forme de financement participatif dont la contrepartie consiste dans la prise d’actions dans l’entreprise en recherche de financement.

Bon à savoir. Il existe également d’autres formes de crowdinvesting apparentées au crowdequity pour lesquels la contrepartie ne consistera pas en des actions, mais des royalties ou des obligations. C’est toutefois le crowdequity qui rencontre le plus de succès dans le crowinvesting.

Du côté des entreprises, il est ainsi accessible aux SA (Société par Action) et SAS (Société par Action Simplifiée).

Du côté des investisseurs, tout internaute intéressé par le projet de votre entreprise va donc pouvoir investir par action dans les capitaux de propres de celle-ci.

Le fonctionnement reste sensiblement le même que dans une levée de fonds par crowdfunding ou crowdlending, ce n’est finalement que la contrepartie pour l’investisseur qui change (non-financière, remboursement d’un capital avec intérêts, prise d’actions).

  • Choix d’une plateforme.
  • Validation du projet par la plateforme et signature d’un contrat (phase de due diligence).
  • Campagne de levée de fonds.
  • Déblocage des fonds et mise en place des contreparties.

Dans le cas du crowdequity, la sortie des investisseurs estimées entre 2 et 8 ans, sans qu’il n’existe de règle spécifique.

Actuellement, le montant d’une levée de fonds par crowdequity est plafonné à 1 million d’euros sur 12 mois.

 

A noter. Les plateformes de crowdequity doivent être agréées par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).

 

  • L’investissement dans les capitaux propres des sociétés n’intéresse habituellement pas les acteurs traditionnels du financement professionnel.
  • Tout internaute peut investir.
  • Le crowdequity est généralement prisé par les startups en phase d’amorçage.

 

  • Ce type de financement est exclusivement réservé au SA et SAS.
  • L’entreprise a pour obligation de publier ses comptes, toute modification de statuts et les convocations de ses associés en assemblée.
  • Il implique la dilution du capital entre plusieurs investisseurs.

 

Le financement participatif convient particulièrement au créateur et repreneurs d’entreprises, ainsi qu’aux PME et jeunes entreprises innovantes.

Si le crowdequity est réservé aux SA et SAS, le crowdfunding sous forme de dons avec contrepartie et le crowdlending sont accessibles à quasiment tous les types d’entreprises de tous secteurs d’activité.

A noter. Certaines plateformes, en particulier pour le crowdlending, peuvent exiger une certaine ancienneté des entreprises (souvent 2 ans) et ne seront donc pas adaptées à une création d’activité.

Le financement participatif est donc une solution à étudier lorsqu’une entreprise ne souhaite pas ou ne peut passer par le financement bancaire classique,

  • soit que le projet est très novateur,
  • qu’il manque un apport personnel suffisant,
  • que l’on cherche à constituer cet apport avant de solliciter un crédit bancaire professionnel,
  • ou encore à compléter un financement obtenu,
  • voire que l’on souhaite tester un projet avant de se lancer concrètement.

 

La solution de financement participatif ayant le plus grand succès auprès des entreprises est le crowdlending.

Contrairement au crowdfunding, ce sont des investisseurs (personnes physiques ou entreprises) qui financent un besoin professionnel essentiel pour l’entreprise, mais qui n’a a priori pas pour autant le potentiel d’inspirer une audience d’internautes non connaisseurs. C’est par exemple le cas d’un crowdlending utilisé pour acquérir du matériel ou de l’immobilier professionnels.

Contrairement au crowdequity, il n’implique pas la dilution du capital, le montant n’est quasiment pas plafonné, et surtout il est ouvert à tous les statuts et pas uniquement les SA et SAS.

A noter. En 2020, ce sont 741 millions d’euros qui ont été collectés, ce qui représente une hausse de 46 % par rapport à 2019. Dans 90,5 % des cas, il s’agissait d’emprunts obligataires.

 

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Pour alimenter votre réflexion, vous pouvez également consulter nos différents dossiers consacrés aux problématiques des entreprises :

 

 

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