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Prêt de trésorerie aux entreprises : en quoi ça consiste ?

Sylvain MEHARECHE
Mis à jour le 08/07/2022 | 19 minutes

Écrit par Sylvain MEHARECHE - Directeur Général Délégué Partners Finances

Un homme et une femme, collaborateurs, souriants

Pour maintenir l’activité de son entreprise de façon pérenne, il est essentiel de suivre attentivement sa trésorerie. C’est le devoir du dirigeant d’optimiser les ressources, limiter et anticiper les besoins. La trésorerie fait en effet partie intégrante du financement d’une entreprise.

Toutefois, toute entreprise est susceptible d’être confrontée à un besoin de trésorerie. Les raisons sont nombreuses, qu’il s’agisse d’une croissance rapide nécessitant des investissements et l’embauche de nouveaux collaborateurs (causes structurelles) ou, au contraire, d’un ralentissement de l’activité, provoqué par un contexte inattendu (causes conjoncturelles).

Ce besoin de trésorerie peut avoir des conséquences graves pour l’entreprise s’il n’est pas comblé à temps.

Entrepreneurs, il est donc essentiel de connaître les différentes solutions auxquelles vous pourrez recourir si vous êtes, aujourd’hui ou à l’avenir, confronté à un besoin urgent de trésorerie.

Pour vous accompagner dans vos recherches de financement de trésorerie pour votre entreprise, les experts en crédits professionnels de Partners Finances se tiennent à votre disposition.

 

La trésorerie d’une entreprise est représentée par les liquidités, soit toutes les sommes d’argent disponibles (donc non immobilisées), en caisse ou placées sur des comptes bancaires.

Le solde de la trésorerie est déterminé par la différence entre les encaissements (CA encaissé, subventions…) et les décaissements (achats décaissés, charges…).

Elle se calcule en déduisant le besoin en fonds de roulement (BFR) du fonds de roulement. Ce dernier quant à lui se calcule en déduisant les actifs immobilisés des capitaux permanents.

Si le solde obtenu est négatif, on le dit débiteur, et créditeur, s’il est positif.

Un solde de trésorerie positif constitue donc une sécurité pour l’entreprise, notamment en cas d’imprévu. Elle permet de faire face aux besoins et urgences, sans recourir à une aide externe.

Néanmoins, il arrive que la conjoncture ou des difficultés inattendues créent un besoin de trésorerie.

 

Le besoin de trésorerie se crée lorsque le fonds de roulement d’une entreprise n’est pas suffisant.

Il peut notamment se faire ressentir lorsqu’un décalage important se produit entre les sorties d’argent (achat de stock, matériel, paiement des salaires…) et les rentrées d’argent (quand le client s’acquitte de sa facture). L’entreprise n’a alors plus les liquidités nécessaires sur ses comptes pour assumer ses frais aux dates prévues.

En fonction des causes, le besoin peut être temporaire ou pérenne. Il faut alors choisir les actions adaptées pour combler le manque et anticiper de nouveaux besoins.

Deux possibilités s’offrent alors à l’entrepreneur

  • soit augmenter le fonds de roulement – en augmentant les capitaux ou en baissant les actifs immobilisés,
  • soit réduire le besoin en fonds de roulement – en optimisant la gestion des stocks, en réduisant les créances clients, en négociant les prix et délais de ses fournisseurs…

 

Même l’entreprise la mieux gérée n’est pas à l’abri d’une variable imprévisible. Il faut alors trouver des solutions pour financer ce besoin de trésorerie urgent.

 

 

  • Crise économique ou aléas climatiques impactant certains secteurs plus que d’autres (restaurants, bars, hôtellerie, tourisme ou bâtiment),
  • Ralentissement ou baisse temporaire d’activité (conjoncture économique, conflits sociaux, grèves),
  • Variations saisonnières,
  • Augmentation des charges,
  • Délais de paiement des fournisseurs plus courts que les délais accordés aux clients,
  • Défaillance clients,
  • Annulation de commandes entraînant une augmentation des stocks et donc des immobilisations,
  • Croissance rapide avec une marge commerciale insuffisante,
  • Croissance très rapide avec nécessité d’investissement et d’embauche (cas typique des startups),
  • Activité déficitaire,

On peut donc distinguer dans cette liste les difficultés conjoncturelles, difficiles à anticiper et à remédier, qui dépendent de l’environnement économique et politique, des problèmes structurels liés à l’organisation de l’entreprise, ses choix commerciaux ou à une gestion non optimisée de la trésorerie.

 

  • Impayés: salaires, fournisseurs, impôts, charges sociales…
  • Rejets de chèques, virement ou prélèvements
  • Contentieux
  • Interruption des crédits
  • Saisie sur compte
  • Faillite

 

En ce qui concerne les causes structurelles, il est possible de les identifier et les analyser :

  • en suivant attentivement l’évolution du chiffre d’affaire,
  • en étudiant la pertinence des marges commerciales,
  • en organisant une rotation des stocks,
  • en analysant son poste clients,
  • en anticipant le BFR,
  • en choisissant des délais de règlements débiteurs pertinents,
  • ou encore en négociants des délais de règlement des fournisseurs adaptés.

En fonction des résultats, certaines entreprises – en particulier les jeunes entreprises innovantes – devront aller jusqu’à modifier leur modèle économique, d’autres devront réorienter leur politique commerciale.

Cette analyse constante peut leur permettre d’anticiper les décalages de paiement entre débiteurs et fournisseurs, par exemple, ou d’améliorer la facturation, la gestion des relances, et le recouvrement des créances.

 

Il va donc falloir non seulement veiller à optimiser la gestion de la trésorerie, mais aussi le cas échéant recourir aux solutions pertinentes en fonction du besoin, de l’activité et du statut de l’entreprise.

Pour faire les bons choix, il sera pertinent de s’entourer de professionnels experts de solutions d’optimisation de l’activité (consultants, coach spécialisés) ou des finances des entreprises (experts comptables, courtier).

Une trésorerie bien gérée sera une clé du succès de votre activité, ainsi que de la pérennité de votre entreprise.

 

 

Votre banque peut vous proposer une facilité de caisse, soit une autorisation de débit passager sur le compte de votre entreprise.

Il faudra prendre garde aux taux d’intérêts en cas de dépassement de l’autorisation dont le coût peut s’avérer très élevé. Cette solution n’est idéalement à prendre en compte qu’en cas d’imprévu réglable sous 15 jours.

 

Solliciter une autorisation de découvert s’avère souvent moins onéreux qu’une facilité de caisse. Cette solution est en outre plus souple puisque le montant autorisé n’est pas limité a priori. En revanche, le découvert devra être remboursé sous 90 jours.

Le taux des agios, le plafond autorisé, les frais de dossier, ainsi que la durée du découvert varient en fonction des établissement bancaires et sont donc négociables.

Prenez néanmoins garde à ne pas dépasser le découvert qui aura été autorisé, sans quoi il s’agira d’un incident de paiement qui engendrera des frais supplémentaires.

 

Si l’activité de votre entreprise est saisonnière et que vous avez pu prouver la stabilité de votre activité, une autorisation de découvert anticipée peut vous être accordée par la banque pour le financement des dépenses en début de cycle.

 

Pour financer le développement de votre activité, vous pouvez recourir au crédit bancaire professionnel.

La durée de ce type de prêt s’étend de 2 à 7 ans pour l’acquisition de matériel et sur 15 ans pour de l’immobilier.

Il est soumis à garanties, ainsi qu’à un apport personnel de l’entreprise – les banques ne finançant en générale les projets qu’à hauteur de 80 % du montant nécessaire.

Cet emprunt peut être amortissable ou remboursable in fine.

Dans le premier cas, vous vous acquittez des intérêts ainsi que d’une part croissante du capital dès le début de la mise en place des mensualités.

Dans le cas d’un crédit in fine, l’emprunteur ne rembourse que les intérêts (dont assurance) à taux fixe, alors que le capital est remboursé au terme de la période prévue au contrat. Ce dernier est généralement réservé aux entreprises les plus solides et s’accompagne de garanties.

 

 

La cession dite loi Dailly permet de céder en groupe à un établissement de crédit ses propres créances commerciales (factures, reconnaissance de dettes…). Pendant professionnel du rachat de crédits des particuliers, elle est soumise à la production d’un bordereau (bordereau Dailly).

La cession va donc servir de garantie à une avance de trésorerie. Le montant est plafonné et négocié avec la banque.

La rémunération du prêteur se fait sous forme d’intérêts, ainsi que d’une commission dépendant du nombre d’opérations traitées.

 

L’escompte est une opération de crédit par laquelle un établissement bancaire met à la disposition d’une entreprise, contre remise d’un effet de commerce (traites, lettre de change, billet à ordre), le montant de cet effet duquel sont déduits des intérêts et des commissions.

La banque devient donc propriétaire des créances et se rembourse, le cas échéant, par l’encaissement de cet effet auprès des débiteurs (clients). De ce fait, les traites présentant les meilleures garanties seront choisies par l’établissement prêteur. Il ne s’agit donc pas d’un financement global, ce qui limite le risque et donc le coût de l’opération.

 

L’affacturage consiste quant à lui dans le rachat de créances par un organisme (factor, banque ou indépendant). Le factor avance donc le montant des factures desquelles sont déduits les intérêts et commissions.

En fonction du type d’affacturage choisi, le factor pourra même se charger de la relance clients et du recouvrement.

Pour en savoir plus sur cette solution de financement à destination des entreprises, vous pouvez consulter notre dossier Affacturage ou contacter les conseillers en crédits professionnels de Partners Finances.

 

Les entreprises exportatrices qui accordent un délai de paiement à leurs clients peuvent demander à leur banque une ligne de crédit pour financer les créances à l’export.

La liquidité est donc obtenue dès la remise de la marchandise à la douane. Le montant et les mensualités, constituant la ligne de crédit, sont définis dans un contrat.

 

Le financement locatif pour les entreprises peut se présenter soit sous forme de crédit-bail, soit de location financière.

Ils ont pour avantage commun de permettre l’acquisition du matériel nécessaire au lancement, à l’accroissement ou à la pérennisation d’une activité professionnelle, tout en préservant la trésorerie d’une entreprise.

Pour en savoir plus sur le financement locatif professionnel, consultez notre dossier Leasing pour entreprise : crédit-bail ou location financière ? ou prenez contact avec les conseiller Partners Finances spécialisés en crédits aux entreprises.

 

Pour financer le lancement ou le développement de son activité, le crowdlending est une solution alternative aux crédits bancaires à prendre en considération.

Ce type de financement participatif consiste en un prêt octroyé par plusieurs personnes physiques ou entreprises via une plateforme spécialisée.

Porteur du projet, vous déposez un dossier auprès d’une plateforme. Les projets comme les entreprises sont évalués (des pièces justificatives notamment comptables vous seront demandées), afin de juger du risque que représente le prêt que vous sollicitez.

Si votre dossier est accepté, votre collecte de fonds est mise en ligne (cela nécessitera l’investissement dans un plan de communication pour tirer le meilleur parti de cette démarche). Celle-ci dure en moyenne un mois.

Si le montant choisi est atteint dans les temps, la campagne est finalisée et les fonds débloqués selon les termes définis dans un contrat préalablement signé.

Pour en savoir plus sur les solutions de financement alternatives pour votre entreprise, consultez notamment notre dossier Comment financer un fonds de commerce ? ou prenez contact avec les experts en prêts professionnels de Partners Finances.

 

Quels que soient la forme, la taille, le secteur d’activité et le stade de développement de votre entreprise, il est toujours pertinent de s’entourer de professionnels experts des solutions de financement pour les entreprises.

Si vous envisagez de recourir à un prêt de trésorerie pour votre entreprise, vous pouvez contacter le pôle prêt professionnel de Partners Finances.

L’équipe dédiée aux solutions de financement aux professionnels vous accompagne ensuite à chaque étape de votre démarche : conseil, construction du dossier, mise en place des plans de financement, négociation avec les organismes prêteurs, et ce jusqu’au déblocage des fonds.

 

Pour connaître tous les avantages d’un accompagnement par un organisme de courtage expert en prêt professionnel, vous pouvez consulter notre dossier Prêt professionnel : pourquoi passer par un courtier ? ou contacter directement les conseillers Partners Finances.

 

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