Prix de l’immobilier : une remontée au printemps 2025 ?


La hausse des prix de l’immobilier en cours depuis le printemps 2024 continue, les prix des maisons individuelles anciennes ont augmenté de 0,6 % sur un an. Le dernier baromètre des prix immobiliers de LPI-iad fait un état des lieux des tendances du marché immobilier en cette fin février 2025.
Une hausse des prix dans l’ancien
Les prix du marché de l’ancien augmentent aussi bien du côté des maisons individuelles que de celui des appartements. En janvier 2025, la hausse du tarif des maisons individuelles était de 0,3 % sur 3 mois. En comparaison, en avril 2024, les prix baissaient 4,5 % sur un an. Toujours sur ces 3 derniers mois, le prix moyen du m² des appartements s’est vu, lui, quasiment stabilisé (+0,1 %)
LPI-iad analyse ces chiffres comme l’annonce du retour de la hausse générale des prix de l’ancien au printemps 2025.
Le neuf aussi voit ses prix remonter
Sur le marché du neuf, les prix ont également augmenté. Cette hausse a notamment été favorisée par le regain de l’offre de crédits immobiliers et la baisse des taux. À la suite de cela, les constructeurs ont renouvelé leur offre et adapté leurs produits entraînant une montée des prix. Sur les 3 derniers mois, les maisons individuelles neuves ont vu leurs tarifs s’élever de 1,7 %.
La baisse des prix des appartements neufs a également ralenti après une accélération durant le printemps et l’été 2024. En effet, leurs prix ont augmenté de 0,9 % ces trois derniers mois.
Des inégalités territoriales
Toujours selon l’étude, 42 % des villes de plus de 40 000 habitants sont concernées par une hausse des prix des appartements anciens, contre 16 % en juin 2024. Cependant, il y a toujours des inégalités d’un territoire à l’autre. En Île-de-France, le prix moyen est de 5 628 €/m². En province, cette moyenne se situe à 2 901 €/m².
En province, un quart des villes affiche des prix inférieurs à 2 000 € par mètre carré. C’est à Anglet, Annecy et Cannes que l’on retrouve les prix les plus élevés de province (5 700 €/m²)
Du côté des grandes métropoles, les prix augmentent déjà rapidement à Brest, Nancy et Strasbourg (+ 3,3 % ; + 3,8 % ; + 1,2 %), avec une hausse plus importante dans le centre que dans la périphérie notamment en raison de la pression de la demande.