Arrêt de maladie et rachat de crédits

En bref
La perte de revenus consécutive à un arrêt de travail peut déséquilibrer un budget très rapidement. C’est pourquoi la maladie, le licenciement ou le divorce, font partie de ce que l’on appelle communément des accidents de la vie. Malheureusement, une baisse de revenus peut également rendre difficile la souscription d’un nouveau financement. Dans ces conditions, une opération de rachat de crédits peut permettre à un emprunteur de réorganiser son budget.
En quelques mots :
- il n’est pas interdit aux organismes financiers d’octroyer un rachat de crédits si vous êtes en arrêt maladie ;
- néanmoins, l’opération semble plus complexe du fait d’une baisse des revenus et d’un risque de santé plus important ;
- l’organisme prêteur peut alors solliciter davantage de garanties pour se couvrir et s’assurer que les échéances seront bien remboursées ;
- solliciter un courtier peut aider à trouver une solution adaptée à votre situation.

Peut-on demander un regroupement de crédits en arrêt maladie ?
- L’arrêt maladie et le rachat de crédits sont légalement compatibles. Rien n’empêche une banque ou un organisme de crédits de vous octroyer un prêt durant cette période.
- Dans le cas d’un arrêt maladie de courte durée (moins de 6 mois), les revenus habituels seront généralement pris en compte.
- En longue maladie, le rachat de crédits peut s’assortir d’exigences de garanties supplémentaires. En effet, le risque que l’arrêt maladie devienne à terme permanent est plus important.
- Un rachat de crédits consommation sera plus facile à obtenir durant cette période, vu que celui-ci n’est pas d’office soumis à la souscription d’une assurance emprunteur, contrairement au rachat de crédits immobilier, qui aura dès lors moins de chances d’aboutir.
- S’il vous est possible d’attendre la fin de votre arrêt maladie pour solliciter un rachat de crédit, votre demande aura plus de chance d’être acceptée.
- Dans tous les cas, afin de mettre toutes vos chances de votre côté, il est recommandé de passer par un courtier en rachat de crédits.
Le courtier en rachat de crédits pour une personne en arrêt maladie : la solution ?
Une demande de rachat de crédits opérée par une personne en arrêt maladie a moins de chances d’aboutir du fait de la prise de risque plus importante pour l’organisme de financement.
Dans ces conditions, sans qu’il ne s’agisse d’une solution miraculeuse, le recours à un organisme de courtage en regroupement de crédits peut être un véritable atout.
En effet, le courtier en rachat de crédits va étudier votre demande et vous accompagner dans la création de votre dossier. Il le propose ensuite à des partenaires bancaires fiables auprès desquels il est pertinent de se tourner. Il est donc plus à même de vous conseiller sur les démarches à faire et négocier pour vous des conditions adaptées à votre situation. En cas de refus, il pourra vous faire un retour sur les aspects de votre dossier qui auront posé un problème. Il vous sera alors possible de tenter d’optimiser certains points faibles de celui-ci pour réitérer ultérieurement votre demande.
Pour plus d’informations sur les solutions qui peuvent être proposées, n’hésitez pas à réaliser gratuitement une simulation en ligne. Celle-ci, sans engagement, vous amènera à être contacté par un conseiller en mesure de vous accompagner. À noter que vous pouvez aujourd’hui réaliser toutes vos démarches en ligne.
Rachat de crédits : comment fonctionne l’assurance emprunteur en cas d’arrêt maladie ?
Lors d’un rachat de crédits, l’assurance emprunteur protège l’emprunteur en cas d’accident de la vie, notamment en cas d’arrêt maladie. Les garanties principales incluent l’incapacité temporaire de travail, l’invalidité permanente, la PTIA (perte totale et irréversible d’autonomie) et le décès. En cas d’arrêt maladie, l’assurance peut prendre en charge tout ou partie des mensualités, selon le pourcentage de couverture choisi (par exemple 50 %, 70 % ou encore 100 %).
Pour bénéficier de cette prise en charge, plusieurs conditions doivent être respectées :
- un délai de carence, période après la souscription où la garantie n’est pas encore active (généralement 90 jours) ;
- un délai de franchise qui correspond à la période d’attente après le début de l’arrêt maladie avant que l’assurance n’intervienne.
Pour activer la garantie, l’emprunteur doit rapidement informer son assureur. Il doit ensuite fournir les justificatifs médicaux nécessaires et respecter les délais de déclaration.
Il peut être opportun de comparer les contrats avant toute souscription pour choisir une couverture adaptée aux besoins du foyer. Une assurance bien choisie peut sécuriser un budget et garantir la continuité du remboursement en cas d’imprévus. Là encore, un courtier pourra vous aider à concevoir la protection la mieux adaptée à votre profil.