Amour ou argent ? Les Français partagés sur ce qui ferait leur bonheur


L'argent et le bonheur, deux notions différentes mais souvent reliées, sont au cœur des préoccupations des Français, tant dans leur vie affective que dans leur quotidien. Deux études menées par Yomoni, acteur de l’épargne en ligne, mettent en lumière l'impact de l'argent sur ces deux dimensions. Si l'on sait que l'argent influe sur nos relations amoureuses, il semble également avoir un rôle essentiel dans notre épanouissement personnel, selon les réponses aux sondages.
Amour ou argent ?
L'étude de Yomoni sur l'influence de l'argent sur les relations amoureuses révèle que l’aspect financier joue un rôle non négligeable. 78 % des femmes et 71 % des hommes avouent qu’ils n’auraient aucun souci à tomber amoureux d’une personne riche, tandis que seulement 44 % des femmes et 55 % des hommes admettent qu'ils pourraient rester avec un partenaire très pauvre.
Cependant, l'argent n'est pas une priorité. Les Français sont nombreux (82 %) à affirmer qu'ils quitteraient un partenaire riche si l'amour n'était plus présent. Ce paradoxe souligne que si l'argent influence bien les relations, c'est avant tout l'affection et le sentiment de partage qui les préservent.
Argent et bonheur : une question de perception générationnelle
En parallèle, une autre étude menée par Yomoni soulève la question de l’impact de l’argent sur le bonheur global des Français. Selon les résultats, 52 % des Français estiment que l'argent contribue au bonheur, mais cette perception varie considérablement selon les générations.
68 % des baby-boomers et 61 % de la génération X partagent l’idée que l'argent contribue bien au bonheur, tandis que les millennials (54 %) et la génération Z (66 %) rejettent cette vision et considèrent plutôt l’argent comme un levier pour réussir et s'épanouir.
Niveau de bonheur dans le monde
Si des études comme celle du World Happiness Report et de l’OCDE montrent que les pays les plus riches affichent généralement une plus grande satisfaction de vie. Elles révèlent également que la richesse ne garantit pas forcément le bonheur !
Des pays comme le Costa Rica, avec un PIB inférieur à celui des États-Unis, enregistrent des niveaux de bonheur élevés grâce à une « forte cohésion sociale, un mode de vie équilibré et un environnement sain », précise l’étude. En revanche, des pays très riches comme les États-Unis, malgré un PIB élevé, affichent une satisfaction de vie parfois en dessous des attentes, en raison d’un « coût de la vie élevé, des inégalités économiques fortes et un faible filet de sécurité sociale contribuent à réduire la satisfaction de vie ».
Quel niveau de richesse minimum pour atteindre le bonheur ?
Au-delà des perceptions générationnelles ou géographiques, une question se pose : existe-t-il un seuil de revenu optimal au-delà duquel l'argent cesse d'avoir un impact sur le bien-être ? La réponse est oui.
Dans une étude réalisée par l’Insee en 2024, il apparaît qu’il existe bien un « seuil de satiété ». Ce seuil est indiqué en salaire net après impôt pour une personne seule.
Selon l’étude, « un revenu confortable améliore le bien-être, mais l’impact d’une augmentation devient marginal après un certain seuil. Le bonheur dépend alors davantage de facteurs non monétaires, comme le temps libre, la qualité des relations sociales et le sentiment d’accomplissement personnel ».
Par ailleurs, si un revenu confortable participe au bonheur, une bonne gestion financière reste néanmoins un élément central pour la préservation de ce bien-être. Lorsque l’équilibre entre charges et revenus est menacé, le ménage peut se retrouver dans une situation difficile et mener jusqu’au surendettement, si aucune action n’est entreprise à temps. Ainsi, quel que soit le niveau de revenus, la bonne gestion des comptes est la clé du bien-être économique.