Rachat de crédits et découvert bancaire
Un budget serré, quels que soient les revenus, est souvent synonyme de découvert bancaire. Si celui-ci est ponctuel et temporaire, cet événement peut être indolore. En revanche, des découverts non-autorisés, ou un découvert de plus d’un mois converti en crédit à la consommation, ont un impact bien plus néfaste pour un ménage au budget déjà tendu.
Partners Finances accompagne les ménages français depuis 1996 dans la restructuration de leurs crédits. Forts de cette expérience, nous pouvons vous proposer des solutions efficaces pour une gestion plus sereine de vos finances.
Découvert bancaire : autorisé ou non-autorisé, définitions
On parle de découvert bancaire, autorisé ou non-autorisé, lorsque le solde de votre compte est en position débitrice (ou plus communément dit « en négatif » ou « dans le rouge »).
Concrètement, vous avez donc dépensé plus d’argent que vous n’aviez de revenus disponibles sur votre compte courant. Mais, un compte « à découvert », qu’est-ce que cela implique ?
Cela signifie que la banque vous a avancé les liquidités manquantes… Celle-ci vous a donc fourni un service. En effet, le découvert n’est pas droit fondamental, comme celui d’ouvrir un compte, mais bien un service. En conséquence, la banque vous facture des frais en contrepartie de cette prestation de services.
Le montant facturé, quant à lui, dépend de votre découvert :
- la somme avancée par la banque,
- la durée de cette avance,
- les plafonds indiqués dans votre contrat,
- si ce découvert est qualifié d’autorisé (sous le montant limite)
- ou de non-autorisé (au-delà du plafond fixé),
- ainsi que des tarifs de la banque en question.
Ces frais sont appelés des agios.
Le découvert peut être assimilé à un crédit à la consommation, et cela devient même une obligation s’il dure 3 mois ou plus. Votre banque doit alors vous proposer un échéancier vous permettant de rembourser en plusieurs fois la somme du découvert (devenue montant de l’emprunt). Le taux est généralement plus avantageux (actuellement atour de 7 %) que celui des intérêts débiteurs (autour de 20 %).
Votre convention de compte (contrat signé à l’ouverture du compte) doit contenir le détail des plafonds, de la durée, des intérêts débiteurs et des frais. La banque a également pour obligation de faire figurer le montant de votre découvert autorisé ainsi que le taux débiteur sur vos relevés de compte.
Coût et conséquences d’un découvert bancaire
Les frais qu’engendre un découvert sont composés des agios et des frais d’intervention qui sont alors facturé par la banque.
Le taux débiteur d’un découvert autorisé se situe généralement autour de 8 %.
Le taux d’intérêt d’un découvert non-autorisé n’a pour limite que le taux d’usure (actuellement autour de 21 %).
A cela s’ajoutent des frais annexes, comme les commissions d’intervention qui sont plafonnées par la loi à 8 € par opération (par exemple si vous payez vos courses par carte) et ne peuvent dépasser 80 € par mois.
En cas de dépassement du découvert, la banque peut aussi rejeter une opération qui se présente sur votre compte (comme le prélèvement de votre facture d’énergie mensuelle), mais elle ne peut rejeter un paiement par carte une fois celui-ci autorisé. Un rejet de prélèvement ne peut être facturé à plus de 20 €.
Si le compte n’est pas suffisamment alimenté, un chèque peut également être rejeté, ce qui occasionne des frais de 30 € pour les chèques d’un montant inférieur/égal à 50 € et 50 € pour les chèques émis d’un montant supérieur.
Le rejet de ces opérations liée au dépassement d’autorisation de découvert peut entraîner un fichage auprès de la Banque de France (FICP pour les prélèvements de mensualités de crédits et FCC pour les chèques). Ce fichage peut alors entraîner des difficultés à souscrire un nouveau cérdit, voire à ouvrir un compte auprès d’une majorité de banques.
Comment combler et éviter les découverts avec un budget serré : astuces
Il est toujours plus facile de conseiller de mettre ces méthodes en place. Néanmoins, elles valent pour tous les types de budget. Nous dirions même que c’est la base, alors procédons à un rapide rappel.
Etape 1. Trier et catégoriser ses dépenses
Même si cela semble contre-intuitif, il est essentiel de tâcher de vivre en-dessous de ses moyens. Bien entendu, il est des situations où ce sera plus difficile, voire impossible, mais il faut garder cette idée en tête pour de beaux jours.
Pour ce faire, prenez conscience de vos dépenses.
La première étape consiste donc à faire le tri dans ses dépenses en les catégorisant des charges fixes aux dépenses variable essentielles et non-essentielles. Vous verrez ainsi « où part l’argent » comme on dit.
Faites-le sur une période de 3 mois (idéalement les 3 mois précédents si vous êtes en mesure de retrouver l’origine des dépenses).
Etape 2. Fixer un budget réaliste à ne pas dépasser pour chaque grand poste de dépenses
Vous pouvez maintenant évaluer le budget moyen que vous avez dépensé dans chaque catégorie sur ces 3 derniers mois. Sur cette base, établissez un budget limite, qui soit à la fois réaliste et réduit au minimum, afin de dégager une somme pour l’épargne (nous y reviendront).
Etape 3. Optimiser ses dépenses essentielles
C’est également l’occasion d’optimiser ses dépenses, ce compris ses charges fixes ! Vous pouvez ainsi recourir aux comparateurs pour trouver le meilleure rapport qualité/prix selon vos besoins :
- assurances,
- fournisseurs d’énergie,
- fournisseurs d’accès internet,
- téléphonie,
- pompe à essence,
- supermarchés
- …
Vous pouvez même penser à optimiser des charges plus lourdes comme vos crédits et votre loyer.
Etape 4. Eviter le découvert en limitant les crédits : l’épargne de sécurité et l’épargne projet
Enfin, que vous ayez ou non des emprunts à rembourser, il est essentiel de penser à épargner.
En priorité, vous devez disposer d’une épargne de sécurité. Celle-ci vous permettra d’affronter les dépenses imprévues sans devoir recourir dans l’urgence à des crédits à la consommation.
Une fois l’équivalent de 3 mois de salaire mis de côté, vous allez pouvoir également mettre de l’argent de côté pour vos projets : vacances, apport pour l’achat d’une maison, voiture, moto…
En effet, les crédits contribuent largement à augmenter les risques de découverts, en particulier les crédits renouvelables. Leur accumulation fait grimper votre taux d’endettement, complique la gestion de vos finances et augmente également les risques de surendettement.
Lorsque l’optimisation de votre budget ne suffit plus, une solution efficace peut être le rachat de crédits.
Le rachat de crédits comme solution durable face au découvert
Si vous avez plus de deux emprunts en cours de remboursement, un regroupement de crédits va vous permettre de baisser jusqu’à -60 %* votre nouvelle mensualité.
Vous pouvez regrouper dans ce prêt de substitution des crédits de différents types : immobilier, consommation, et même certaines dettes personnelles.
Vous allez ainsi
- écraser votre taux d’endettement, en écartant les risques de surendettement,
- augmenter votre reste à vivre en baissant vos mensualités,
- retrouver de la sérénité dans la gestion de vos finances,
et même financer un nouveau projet ou besoin avec la trésorerie complémentaire.
Non seulement, vous sortez du découvert, mais vous écartez le risque de voir votre compte replonger à cause des crédits. En outre, comme un découvert long peut être assimilé à un crédit à la consommation, celui-ci pourra également être intégré dans votre prêt de substitution.
Alors ne laissez pas votre découvert bancaire se creuser !
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